Ilha de Tinharé, une île au mode de vie naturel.

(du 19/09 au 26/09/23 )

Après 3 jours passés dans la capitale de la joie, c’est par son port que nous décidons de quitter Salvador de Bahia.

 

Nous embarquons le camion sur un gros traversier à destination de Itaparica, petite ville située de l’autre côté d’un long bras de mer qui la sépare de Salvador.
Cela nous épargne bon nombre de kilomètres et nous fait gagner un temps précieux pour nous rendre par bateau sur l’île de Tinharé, le lendemain matin. (sans camion cette fois).

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Ilha de Tinharé, Morro de Sao Paulo : 

 

 

Situé à 60 km au sud de Salvador, l’île est séparée du continent par le Rio Una.
Morro De Sao Paulo, village principal de l’île aux ruelles très escarpées, est entouré de trois collines tout aussi escarpées et bien verdoyantes.
Ce qui nous frappe d’emblée dès notre arrivée est sa porte en pierre gravée, vestige d’une forteresse du 17ème siècle, qui surplombe les quais et nous ouvre la voie vers le village de Morro.

 

 

Sur l’île, aucune voiture n’est autorisée. Pas simple pour le transport des bagages des vacanciers et les colis en tout genre qui doivent être livrés dans cette petite ville aux ruelles bien escarpées…!
C’est alors que nous assistons à un étrange ballet de « carretillas » colorées et que nous comprenons qu’ici, tout est déplacé à force « d’hommes-brouette ». Un véritable métier pour beaucoup de jeunes îlois bien musclés.

 

Si ça grimpe sacrément, de l’autre côté ça descend de plus belle !

 

 

 

 

J’aurais bien été m’allonger sous cette « paillote » bien accueillante mais elle faisait partie d’une élégante Pousada (petit hôtel) situé face à la mer.

 

Grâce à sa hauteur, Morro de Sao Paulo dispose de magnifiques points de vue et ses plages, des plus animées aux plus calmes, offrent par endroit des piscines naturelles chaudes et poissonneuses à marées basses qui sont bien agréables.

 

 

 

A marée basse aussi, certains doivent marcher un moment dans la mer pour pouvoir reprendre leur bateau-navette les conduisant de l’autre côté de l’île ou sur une île voisine.

 

Quant à cette petite calèche, elle promène et emmène les visiteurs  à leur gré.

 

 

C’est sur une plage, à l’ombre des palmiers, que nous nous arrêtons pour déjeuner : de délicieuses langoustes grillées à l’ail nous font de l’oeil ! Dois-je préciser qu’elles font bien vite l’affaire ?!  Nous nous en pourléchons encore les babines rien qu’à y repenser.

 

Ici, l’eau de coco coule autant que la caipirihna et, en se promenant dans les petites ruelles de Morro, on entend parler plusieurs langues différentes. La cuisine semble s’être adaptée : elle est très internationale.

 

On avait déjà découvert la coutume des massages, proposés sur la plage de Jericoacoara. Nous les retrouvons à nouveau dans ces lieux verdoyants et iodés, propices à la détente et au repos de l’âme.

 

 

 

Il est l’heure de reprendre la navette et de retrouver notre monture qui nous attend sagement sur un parking du continent.
Demain, nous ferons route pour atteindre le petit embarcadère de Torrinha (non loin de Cairu) pour un départ pour l’Ilha Boipeba.

 

Ilha Boipeba, village de Velha Boipeba : 

l’île de Boipeba n’est pas très éloignée de la précédente mais l’accès est nettement moins aisé. Pour nous y rendre, nous empruntons une piste d’une trentaine de kilomètres où le paysage ressemble à de véritables montagnes russes couleur pourpre !
Nous atteignons un petit village perdu et y passons la nuit avant de prendre un bateau le lendemain matin.

 

VUE de L’EMBARCADERE

 

Le charmant propriétaire du terrain sur lequel nous avons passé la nuit nous emmène à Boipeba avec sa propre embarcation que voici. Après une bonne grosse demie-heure de navigation, nous posons pieds sur l’île. Le temps est à la pluie mais cela ne dure jamais bien longtemps. Le soleil se fait juste un peu attendre…

 

 

 

S’il pleut par ici, cela ne semble pas vraiment être un problème : on patiente en jouant sous un préau et on a l’air de bien se marrer.

 

Passée une bonne averse, le soleil sort enfin de sa coquille et inonde l’île de tous ses rayons. Nous nous promenons dans le village au gré des ruelles et des chemins. A l’école, c’est l’heure de la récréation.

 

Un petit peu plus haut, une église pointe à l’horizon. Nous amorçons une solide grimpette pour aller la voir de plus près. Hélas, elle est en réfection, la porte est barrée.


De là, la vue offerte sur cette partie de l’île est agréable.

La vie semble s’être arrêtée malgré la présence de bon nombre d’habitants. Ici, tout est calme, paisible. Pas de voiture.
Tout se fait à pied, à vélo, en bateau ou à cheval.
Beaucoup moins touristique que l’île de Tinaharé, même si l’afflux de touristes d’un jour est beaucoup plus importante à l’heure du lunch, Boipeba nous charme. Encore très « hors du temps », elle ne connaît qu’une inondation humaine légère et très localisée. A peine 2 ou 3 magasins pour touristes s’y sont établis. Mais, pour combien d’années encore ???

 

 

 

Les marchands de denrées alimentaires passent de ruelles en ruelles. Fruits et légumes sont magnifiques.

 

Les ananas sont sucrés à souhait tandis que le tapioca constitue souvent la base alimentaire.

 

Les avocats sont gargantuesques, comme partout au Brésil. On dirait qu’ils ont été cueillis dans le jardin du Compte de Champignac ! (voir Spirou et Fantasio pour les initiés  😉).

 

Si jamais le gaz venait à vous manquer, pas de soucis, un charmant cycliste en plage vient vous livrer.

 

A l’intérieur du village, les petits canaux sont à sec. C’est marée basse en ce moment.

 

 

Quelques petites Posadas font face au Rio tandis qu’une masseuse attend, paisiblement assise, un corps à malaxer… J’aurais dû me lancer au lieu de la photographier !

 

 

 

 

Après une bonne balade dans le village de l’île, c’est l’heure de l’éveil de nos estomacs. Une petite baignade pour nous rafraîchir et nous nous installons à l’ombre d’une jolie terrasse avant l’afflux des touristes d’un jour qui arrivent par dizaines par bateau vers 13H00.

 

 

En attendant notre pilote de « hors-bord » pour rentrer sur le continent, nous nous baladons sur la plage. Le retour est prévu dans une heure. Nous comptons quitter le village dans l’après-midi car de fortes pluies sont au programme pour la nuit et nous ne voulons pas refaire la piste, en sens inverse, sous forme de savonnette glaireuse le lendemain matin..

.

Sur le chemin du retour en bateau, notre « capitaine » s’arrête à côté d’une ancienne barge sur laquelle nous grimpons pour y déguster quelques huîtres locales, élevées tout près de là.

 

 

Elles n’ont clairement rien à voir avec nos huîtres européennes, mais bon, il fallait les goûter pour le savoir. Et la curiosité était grande.

 

Sur le bateau, d’énormes bogues de cacao trônent sur un comptoir. On n’en avait jamais vu d’aussi grandes.

 

 

C’est l’heure de reprendre la route avant le déluge de cette nuit. Nous remontons sur notre monture et filons vers la plage de Uruçuca, située légèrement au sud de Itacaré, tandis que d’autres font la lessive dans la rivière à proximité. Ils ne savent pas encore que le linge aura du mal à sécher.

 

 

 

Plage de Uruçuca :

Avant de nous poser le long de la plage de Uruçuca, nous passons une nuit au bord d’une petite plage à Ilhenus. Malheureusement, nous ne sommes pas autorisés à y rester. Nos véhicules sont trop grands. Dommage car la petite baie était vraiment charmante et propice à nos premiers essais de surf.

 

 

Tant pis, c’est ainsi. Dès le lendemain matin, nous poussons jusqu’à Uruçuca où nous nous posons enfin pour trois jours merveilleux de calme, de lecture et de baignade. Nous y rencontrons des brésiliens adorables qui nous emmènent même faire nos courses dans leur voiture pour que nous n’ayons pas à bouger notre gros camion du charmant camping en bord de plage où nous nous sommes « amarrés ».

 

 

 

 

Passés ces merveilleux trois jours bien reposants, nous reprenons la route en direction de Porto Seguro, petite bourgade historique qui a vu naître la lambada. Nous n’y passons qu’une seule nuit.
Berceau du Brésil, Pedro Alvares Cabral et l’expédition portugaise qu’il commandait, y accostèrent le 22 avril 1500, prenant officiellement possession du territoire au nom de la couronne portugaise.
Le minuscule vieux centre-ville sur les hauteurs nous déçoit un peu, inondé qu’il est de boutiques touristiques qui lui enlève un peu de son charme d’antan.
Par contre, en bord de mer, la petite ville du bas est animée et agréable.

 

 

 

Nous quittons Porto Seguro après une nuit au calme passée en bord de mer.

Notre but est d’aller voir les baleines à bosses à Punta Balenas. On est vachement excité à l’idée d’aller plonger ou de faire du snorkling en leur compagnie. Mais est-ce que cela sera possible ?

Vous le saurez prochainement…

Hasta luego !

 

 

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Moens Marcel
Moens Marcel
6 mois il y a

Que de merveilleuses couleurs, avec des locaux sympathiques. La brouette, c’est pas mal!

Eeckhoudt patricia
Eeckhoudt patricia
6 mois il y a

le Brésil est un pays enchanteur aux multiples facettes où le charme, la générosité et l’âme d’artiste sont bien ancrés dans la façon d’y vivre.
Bisous

Michel Visse
Michel Visse
6 mois il y a

sympa l’endroit. Attends avec impatience vos expérience de snorkeleling et de plongées

rul
rul
6 mois il y a

Merci pour les images reposantes…..un massage me tente !

Kiss de Titi et DD

Anne-Caroline
Anne-Caroline
6 mois il y a

Quand on voit le petit avec son ballon de foot dans sa poussette, on comprend pourquoi les Brésiliens sont bons au foot !!!
Encore une fois, on sent les odeurs à travers tes récits, c’est magique !

ALCOL
ALCOL
6 mois il y a

Hello les amis,

Bravo et merci.
Sympa ces îles brésiliennes…
La décontraction et le farniente doivent probablement faire partie
d’un certain art de vivre dans ces îles.
Biz
Colette et Alain

Annie Vander Elst
Annie Vander Elst
6 mois il y a

Si ce n’est pas le paradis, ça y ressemble !
J’ai tout adoré, les couleurs, les gens et quant aux photos de nourriture, l’eau nous vient à la bouche !!!
Et donc Caro tu t’essaies au surf ? Ou tu fais semblant ?
Merveilleuses îles !
Bisous profitez