Prince Edouard Island

C’est par un pont de 13 km de long que nous mettons les pieds sur « Prince Edouard Island », majoritairement anglophone. Un ferry peut également vous y amener (1h30 de traversée), mais ce pont est tellement majestueux et ce travail, remarquable, que nous choisissons de l’emprunter.

 

P.E.I. est une grande île très paisible. Parmi ses attraits, nous retrouvons, dans un même coup d’œil, le contraste entre la mer et la vie champêtre.

 

Ce doux mélange entre ruralité et plages de sable intime, bordées de roches rouge pourpre et parsemées de troncs d’arbres échoués, lui donne un caractère à la fois rural, sauvage et, parfois, de fin du monde.

 

Pour l’instant, tout est calme, et pourtant, on devine la rudesse habituelle du climat de l’île : le Dieu Eole  a libéré de son sac le Zéphir en cet été canadien, mais Suête doit être certainement très fâché en bien des régions de l’Est Canadien pour cisailler les falaises pourpres à ce point et faire échouer tant de troncs entiers de sapins, blanchis par le sel, sur les plages acadiennes.

En cet été 2018, l’île semble vivre au rythme des récoltes et de la pêche.

La culture de la pomme de terre est la plus répandue sur l’île. Fiers de leurs différentes variétés de tubercules, les canadiens en ont même fait un musée ! Il faut dire qu’au Canada, ils font vite un musée à partir d’un petit rien : c’est ainsi que vous trouverez, sur votre route, un musée où est née la fameuse romancière Lucy Maud Montgomery dont le premier roman célèbre, « Anne… la maison aux pigeons verts », parut en 1908. Ensuite,  un autre musée où elle a séjourné un certain temps lui est encore dédié, ainsi qu’ un musée à Cavendish qui fait le lien entre cette illustre écrivaine de l’époque et la poste…

Vous trouverez également plusieurs musées de l’huître, de la fabrication de bateaux… Bref, lorsqu’on n’a pas vraiment d’histoire… on s’en crée comme on peut 😉

Nous garderons de notre passage sur P.E.I. le souvenir d’une belle rencontre avec une dame qui a décidé de changer de vie pour se reconvertir dans l’élevage de lama Alpaga, les retrouvailles d’un couple de Québecois bien sympathiques, dont un professeur d’université, que nous avions croisé en Nouvelle-Ecosse, et toujours la même gentillesse des habitants, prêts à vous raconter un peu de leur histoire et connaître la vôtre.

 

 

 

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Quairiaux Michèle
Quairiaux Michèle
5 années il y a

Il semblerait, en effet, que les Canadiens soient très accueillants et chaleureux !
Cela crée des liens très forts !
Pont remarquable… Pas trop de vent pour le traverser ? Il faut dire que vos xxxtonnes doivent bien maintenir votre coursier ! Nous, avec notre petit fourgon…… on bouge même fort… du côté des routes de Barcarès !